Elles peuvent parcourir de grandes distances; certaines espèces effectuent même des migrations. Certaines petites chauves-souris parcourent jusqu’à 45 km en une nuit, et effectuent des voyages de 1 300 km.
Lorsqu’elles s’installent dans les granges ou sous les toits, l’exterminateur professionnel tente de les capturer pour les relocaliser , on parle de lutte intégrée. (Une démarche de planification et de gestion qui utilise une variété de méthodes de réduction des populations d’organismes nuisibles à des niveaux acceptables.)
Les chauves-souris sont absentes des régions polaires, mais sont communes dans les régions tempérées du Québec. Elles abondent sous les tropiques. Il en existe des centaines d’espèces différentes. Elles forment la deuxième famille de mammifères par le nombre, après les rongeurs dont on connaît près de 2 000 espèces.
Elles sont pour la plupart insectivores ( se nourrissent d’insecte) ou frugivores ( mangent des fruits), c’est pourquoi il faut les éloigner de votre maison sans les tuer. Pourtant quelques espèces se nourrissent uniquement de poisson ou de sang ou encore du nectar et du pollen des fleurs nocturnes.
Animaux crépusculaires, les chauves-souris passent le jour à dormir dans les grottes, les troncs d’arbres creux, les puits de mine, les clochers, les greniers ou les granges, ou cachées dans les feuillages. Elles se serrent les unes contre les autres pour dormir et forment de véritables grappes.
De très nombreuses espèces hibernent dès l’automne.
La chauve-souris repère les obstacles par les ultra-sons qu’elle émet et qui se réfléchissent sur les parois des objets. Ce système d’écho, analogue au sonar, existe également, mais à un moindre degré, chez les Cétacés.
Il est inexact de dire que les chauves-souris sont aveugles, car elles possèdent des yeux, mais leur vision est plutôt rudimentaire, et elles utilisent leur sonar pour se guider et pour repérer les insectes qu’elles attrapent au vol.
La fréquence de ces ultra-sons est de 30 000 à 70 00o vibrations par seconde, c’est-à-dire bien au-delà des 20 000 ou 25 000 vibrations par seconde que peut entendre l’oreille humaine.
Les organes essentiels de l’appareil de guidage de la chauve-souris sont constitués par son larynx, qui produit les sons, et ses deux oreilles, qui en reçoivent l’écho.
Pour éviter d’entendre son cri au moment même où il est émis, la chauve-souris possède une paire de muscles auriculaires qui, en se contractant, ferment l’oreille. Dès que le son est émis, ces muscles se relâchent, permettant à l’animal d’entendre l’écho.
Au repos, la chauve-souris émet une dizaine de cris par seconde.
En vol, et surtout lorsqu’elle frôle un obstacle, elle peut accélérer cette cadence jusqu’à 50 et 6o émissions par seconde. Les sons sont renvoyés par tout objet solide qui se trouve sur leur trajectoire; pour le repérer exactement, la chauve-souris a besoin de ses deux oreilles.
Si l’obstacle ne se trouve pas juste en face d’elle, c’est l’oreille la plus proche qui recevra l’écho la première, et la chauve-souris pourra déterminer si l’objet est à sa droite ou à sa gauche.
Les chauves-souris savent bien reconnaître leurs propres échos et ne les confondent pas avec les ultra-sons émis par leurs congénères. Des centaines d’entre elles peuvent évoluer ensemble sans jamais se heurter.
De plus, ces ultra-sons ont une faible portée, sans doute guère plus de 5 m, si bien qu’elles ne courent pas le risque de s’embrouiller dans des échos trop lointains. De taille moyenne, 3 5 cm d’envergure, la chauve-souris marine est très répandue chez nous. Elle se nourrit d’insectes et se réfugie dans les grottes ou les arbres creux pour hiverner. Elle donne naissance à un seul petit, au printemps.
Il est répandu dans tout l’hémisphère Nord.
Les insectivores sont représentés par des centaines d’espèces, comme par exemple
Certaines espèces s’isolent dans les greniers et les cavernes pour y passer le jour; d’autres au contraire se suspendent par grappes, en colonies qui atteignent parfois un million d’individus.
De toutes les chauves-souris, seuls les Mégachiroptères, ou roussettes sont frugivores. Elles sont indigènes des tropiques de l’Ancien Monde, jusqu’en Australie. C’est parmi elles qu’on trouve les plus grands individus, surnommés « renards volants », dont l’envergure peut dépasser 1,50 m.
Dans la journée, les roussettes se suspendent, tête en bas, dans une grotte ou aux branches d’un. arbre. Si celui-ci manque de feuillage, elles se drapent dans leurs ailes pour se protéger de la lumière.
Au crépuscule, elles partent à la recherche de fruits mûrs.
Données
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