Le monde des araignées est fascinant et les entomologistes n’ont pas encore tout découvert sur ces espèces qui font peur et qui émerveillent en même temps. Les toiles d’araignées sont des tissages qui relèvent du grand art mais elles sont aussi de farouches prédateurs.
Les araignées ne tissent pas toutes des toiles et ne sont pas les seuls animaux producteurs de soie, mais leur habileté à tendre des pièges – caractéristiques des plus intéressantes – mérite d’être admirée plutôt que décriée. La toile complexe des araignées orbitèles est souvent réalisée en une heure.
Dans la toile que tissent l’épeire diadème des jardins et les autres orbitèles, c’est la spirale visqueuse du centre qui sert de piège, les autres fils étant plus secs. Quand un insecte heurte la toile, les fils vibrent ou se tendent, donnant l’alerte. Certaines araignées attendent au centre de la toile ; d’autres se cachent, comptant sur un fil d’alarme spécial pour les prévenir.
Ce mot évoque le plus souvent les spirales tissées par les araignées dites «orbitèles» (telles les épeires). Mais les formes de pièges sont multiples et varient avec les espèces. Certaines fabriquent de véritables nappes soyeuses, faites d’innombrables fils très fins, tendus entre des «lisières» plus résistantes; l’araignée, cachée au bord ou en dessous de la toile, fond sur la proie qui s’y laisse prendre.
Les araignées tisseuses de tubes construisent des pièges ayant plus ou moins la forme d’un entonnoir, qui souvent passent sous un caillou, un bout de bois, où l’araignée, tapie, attend la vibration de la soie signalant une prise. L’atype étire un tube de soie depuis son terrier jusqu’au tronc d’un arbre ; qu’un insecte touche ce tube, et l’araignée le tue d’une morsure venimeuse à travers la paroi, s’en saisit, le dévore, puis rejette les restes à l’extérieur et répare le trou causé par sa propre effraction.
Les bolas des chasseurs indiens d’Amérique sont des lanières lestées d’une lourde boule. Certaines araignées ont une arme similaire : un fil de soie qu’elles tiennent entre leurs griffes et qui se termine par une boule de glu. Quand un insecte s’intéresse à l’appât, l’araignée fait tournoyer son arme et le fil s’enroule autour de la victime.
Toutes les araignées capturent des proies vivantes, mais elles ne tissent pas toutes des toiles ou d’autres pièges. Certaines projettent sur leur proie une sécrétion visqueuse, puis se précipitent pour la tuer d’une morsure.
Il existe aussi des chasseresses agiles comme les salticides : à la différence de la plupart des araignées fileuses, elles ont une excellente vision et font des bonds de plusieurs fois leur longueur pour attraper leur victime qui est paralysée.
Les thomises pratiquent le camouflage, changeant de couleur selon la feuille ou la fleur sur laquelle elles se tiennent à l’affût, prêtes à injecter leur venin à l’insecte de passage.
Vers 1700, les savants ridiculisèrent un naturaliste qui rapportait des tropiques l’image d’une araignée géante accroupie sur un colibri mort. Un siècle s’écoula avant qu’un autre naturaliste ne confirme que de telles araignées (des mygales), dont l’« envergure » des pattes atteint 25 cm, guettent et tuent des oiseaux, ainsi que des lézards, des rongeurs et d’autres petits animaux (fourmi, punaise, grillon…).
Comme les araignées, certains insectes s’attaquent à de grosses proies. Les punaises aquatiques géantes, ou bélostomes, qui dépassent 10 cm de long, dévorent des têtards et des poissons. Les mouches asilides tuent des bourdons. Les mantes religieuses chassent de façon passive, le corselet dressé et leurs fortes pattes antérieures repliées; d’une détente, elles attrapent sauterelles, grenouilles, lézards, mouches, bourdons, voire d’autres mantes.
Bien que proches parents et souvent groupés ensemble, insectes et araignées n’appartiennent pas à la même classe. Les araignées ont huit pattes, et les insectes six. Les insectes ont généralement deux paires d’ailes et leur corps se compose de trois segments. Les araignées n’ont pas d’ailes et leur tête est soudée au thorax. Ces particularités qui différencient les adultes ne sont pas toujours présentes chez les jeunes : ainsi les larves d’insectes n’ont pas d’ailes et celles des mouches, par exemple, sont dépourvues de pattes.
En général, les araignées chassent des insectes, mais certains insectes mangent les araignées insectivores. Le plus connu est la pepsis – une guêpe bleu acier à longues pattes; elle n’a que 2 cm de long, mais peut se battre pendant plus d’une heure contre une araignée deux fois plus grosse qu’elle. L’araignée a rarement le dessus, car la pepsis lui administre une ou plusieurs piqûres paralysantes. Comme la plupart des guêpes prédatrices d’araignées, la pepsis traîne sa victime immobile jusqu’à un terrier, la pousse dedans, pond un œuf sur son corps, ferme l’entrée et part en quête d’une autre proie. Au sortir de l’œuf, sa larve dispose donc d’une provision de nourriture encore vivante.
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