Le surmulot, ou rat noir, est un omnivore de nature plutôt agressive. Une bande de rats affamés n’hésite pas à attaquer un mammifère de dimensions respectables, comme un lapin ou un cochon.
S’ils sont confinés sur de petits îlots, ils réussissent à éliminer radicalement tous les autres animaux de la niche écologique concernée.
La région d’origine du surmulot correspond aux steppes de l’Asie, de la Chine du Nord et de la Mongolie, où ces rongeurs vivent encore aujourd’hui à l’état sauvage.
Comme tous les animaux du genre Rattus en général, les surmulots vivent souvent en commensaux de l’homme et forment une classe assez étrange et redoutable d’animaux « domestiques ».
On ne les aime pas, on les pourchasse, mais ils continuent à prouver à l’être humain une fidélité indéfectible. Depuis qu’ils vivent en compagnie des hommes, ils ont conquis par la force de nouvelles aires de distribution dans le monde entier.
Ils sont robustes d’aspect, avec un museau pointu, un pelage gris brun sur le dos et gris sale dans la région du ventre. Il existe également une forme noire et une forme rat albinos, dont on se sert comme sujets d’expériences en laboratoire.
À la différence du rat noir, qui ne creuse presque jamais de galeries, les surmulots établissent un réseau dense et complexe de boyaux à une faible profondeur (40 à 50 centimètres), avec un système élaboré de communications;
de place en place s’ouvrent des chambres plus ou moins densément garnies de foin. Devant les issues, qui ont un diamètre de 6 à 8 centimètres, la terre de déblaiement est accumulée. Les crottes, qui ressemblent à celles du rat noir, sont déposées en des endroits précis.
Souvent ils se nourrissent d’aliments d’origine animale, comme des petits rongeurs et des poissons, mais ils ne dédaignent pas d’autres formes de nourriture.
En général, ils transportent ces aliments à l’intérieur de la tanière pour les consommer en toute tranquillité. Ils sont actifs surtout la nuit.
Lorsqu’une femelle est en chaleur, elle émet une sécrétion à l’odeur particulière qui signale son état. Les mâles qui se trouvent à proximité de cette trace la suivent à l’odeur jusqu’à ce qu’ils arrivent à l’entrée de la tanière de la femelle.
Puis ils se frottent sur le sol pour l’imprégner de leur propre odeur, après quoi la femelle sort de sa retraite et vient flairer ses prétendants sur le museau. Ce rituel peut durer une nuit entière et le jour suivant; la nuit d’après, la femelle sort et les mâles lui courent après.
Lorsque l’un d’eux réussit à la rejoindre, la femelle se tapit dans un coin et l’accouplement a lieu. Puis tout à coup elle se retire brusquement et tout le cérémonial recommence depuis le début. Au moment de l’accouplement, les autres mâles restent autour, sur le qui-vive, prêts à reprendre la course.
Il arrive exceptionnellement que les longues queues écailleuses des très jeunes surmulots, encore appelés rats d’égout, s’entrelacent en un nœud inextricable : chaque rat est ainsi lié d’une manière indissoluble à ses semblables; ne parvenant pas à se libérer, il meurt rapidement de faim et de soif.
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