Le monde des infestations de fourmis est vraiment fascinant ! Bien que ces insectes ne soient pas les bienvenus dans une maison ou dans un jardin, car les fourmis charpentières par exemple (l’espèce la plus fréquente au Québec) font beaucoup de dégâts dans le bois, les charpentes, les sols, les plantes…
Mais leur mode vie et leur capacité à s’adapter sont parfois incroyables et vous ne verrez plus les fourmis de la même façon après avoir lu cet article…
La NASA (National Aeronautics and Space Administration) a détecté des fourmis rouges (Nylanderia fulva) dans ses installations et circuits électroniques en 2008. Inutile de dire que cette présence de fourmis est dangereuse et peut engendrer des courts-circuits et des pannes.
Les fourmis meurent grillées dans les réseaux électriques mais elles émettent des phéromones qui attirent d’autres fourmis. Les fourmis adorent tout ce qui est câbles électriques, en effet elles s’immiscent dans les ordinateurs, les voitures, les téléviseurs…
En 2012, des scientifiques ont trouvé une fourmilière géante abandonnée, construite par des fourmis coupe-feuille. Afin de calculer la profondeur, ils ont dû verser 10 tonnes de béton pour remplir le réseau de galeries qui s’étendaient sur plus de 46 m² !
Et comme idée amusante, et si vous avez l’âme d’un artiste, vous pouvez créer une sculpture originale en versant de l’aluminium fondu dans un réseau de galeries abandonné, bien entendu.
Les fourmis-bouledogue du genre Myrmecia, il suffit de regarder leur tête pour le comprendre, et mieux vaut ne pas s’en approcher. Ces fourmis sont dotées de mandibules puissantes qui secrètent du venin, beaucoup plus dangereux que le venin d’un frelon. Arthur Schopenhauer, philosophe allemand (1788-1860) y fit référence dans “Le monde comme volonté et comme représentation”.
On sait que les plantes carnivores (myrmécotrophique ou myrmêx) et les insectes ne font pas bon ménage, car les petites bêtes sont la nourriture favorite des plantes carnivores.
Et pourtant, certaines fourmis (comme les fourmis Camponotus schmitzi) peuvent vivre dans la tige, les fleurs et même les épines de ces plantes et se nourrissent de leur suc et sève.A l’instar des punaises de lit, les fourmis peuvent se nourrir de sang. Par exemple, les fourmis adultes du genre Adetomyrma se nourrissent exclusivement du sang de leurs larves. Elles sont prêtes à tuer leur progéniture pour se nourrir.
On sait déjà que les fourmis coupe-feuilles cultivent des champignons mais saviez-vous que des fourmis élevaient des pucerons. Comme de véritables fermières, elles traient des pucerons comme des vaches pour récupérer le miellat sucré et nourrissent les larves.
Il existe des fourmis dans la nature qui trompent leur monde. Par exemple la fourmi panda (Euspinolia militaris) qui est en fait une guêpe appartenant à la famille des Mutillidae.
Elle est originaire du Chili et son surnom est « tueuse de vache » car elle mord les animaux et sa piqûre est extrêmement douloureuse. On trouve aussi la Cyphonia clavata, un membracide dont la particularité est de se camoufler de façon époustouflante.
Le monde des fourmis recèle encore de nombreux secrets avec des découvertes fascinantes pour les entomologistes.
Mais attention, les fourmis dont les plus fréquentes au Québec, sont destructrices et envahissantes, il faut donc contacter un expert désinsectiseur à Montréal sans tarder dès que vous détectez une fourmilière ou un va-et-vient de fourmis chez vous ou dans votre jardin.
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