Le miel, un processus naturel
Le processus de sa fabrication commence dès qu’une ouvrière se pose sur une fleur et boit du nectar. Elle l’amasse dans son jabot et retourne à la ruche. Là, elle régurgite le nectar et transmet ce liquide peu épais à une ouvrière qui va le travailler dans son tube digestif avec ses sécrétions glandulaires et le rendre plus dense.
Après quoi il est dégorgé dans une alvéole ouverte. D’autres ouvrières ventilent en permanence les alvéoles avec leurs ailes, faisant évaporer l’eau et terminant la transformation du nectar en miel.
Ce processus prend environ trois jours, au bout desquels les alvéoles remplies de miel sont scellées par un couvercle de cire étanche jusqu’à ce que les abeilles aient besoin de cette nourriture. L’hiver, la vie de la colonie dépend des réserves de miel.
Les abeilles ne sont pas des prédateurs; seules les femelles piquent, uniquement pour se défendre et non pour capturer des proies. Les abeilles adultes se nourrissent de nectar, qui leur donne de l’énergie, et de pollen riche en protéines et vitamines.
Les jeunes larves reçoivent d’abord de la gelée royale produite par les ouvrières ; au bout de trois jours, elles passent à un mélange de pollen, de nectar et de gelée. Les larves de la reine sont nourries de gelée royale pendant cinq jours; cette substance est très riche en vitamines et acides aminés, mais contient peu de protéines.
Elle provient des glandes situées sur la face inférieure de l’abdomen des abeilles. Détachée par les pattes, elle est mâchée jusqu’à ce qu’elle soit assez molle pour construire les alvéoles hexagonales d’un rayon. C’est cette forme qui gagne le plus de place. Un rayon comporte à la fois des cellules où est conservé le miel et d’autres réservées à la ponte, et où les larves poursuivent leur croissance.
Pendant longtemps l’homme a considéré le faux bourdon, abeille mâle, comme le symbole de la paresse. La seule raison d’être du faux bourdon est en effet de s’accoupler avec une reine.
il ne participe pas à la collecte du pollen, ses pattes ne portent pas de corbeille à pollen et sa langue étant trop courte pour boire le nectar, il ne peut se nourrir tout seul et doit être alimenté par les ouvrières.
Bien qu’ils soient indispensables, les faux bourdons épuisent les ressources de la ruche. Seuls quelques-uns sur les centaines qui naissent chaque année dans une colonie importante remplissent leur mission reproductrice … mais meurent immédiatement après.
Les abeilles ouvrières dansent au-dessus du rayon vertical pour indiquer aux autres où se trouvent les fleurs chargées de pollen. L’angle entre le centre de la figure et la verticale est le même que celui qui existe entre la source de nourriture et le soleil.
Si la nourriture se trouve à moins de 100 m de la ruche, l’abeille danse en rond. Les sources plus lointaines sont indiquées par une danse en forme de 8 ( voir l’article sur la communication des insectes )
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