La fourmilière est un habitat et un monde d’organisation sociale fantastique.
Sans avoir l’ambition de faire ici une thèse sur le sujet j’ai trouvé pertinent d’afficher cette image qui propose par analogies amusantes et réalistes.
La structure de la fourmilière
La fourmilière est installée autour d’une souche
Fourmis qui montent la garde, voient l’ennemi arriver et alertent pour défendre l’édifice
L’incubateur est installé le plus près possible de la chaleur du soleil
Les entrées principales
Tas de déchets… tant des résidus que des cadavres
Salle de vigilance, des gardes défendent l intégrité de la fourmilière
Couche de végétaux isolants
Élevage de pucerons
Réserve de nourriture animale
Réserve de nourriture végétale
“crèche” le larves et nymphes s’y développent
Hall d’hibernation
Réserve de compost en fermentation
Couveuse, soin des œufs
Chambre royale, accouplement et ponte de la reine
Quel rapport y a-t-il entre les fourmis et les pucerons?
Les fourmis sont friandes des substances sucrées sécrétées par les pucerons qui se nourrissent sur les plantes. De la même façon que l’homme trait une vache, la fourmi frappe l’abdomen du puceron pour stimuler l’écoulement du miellat.
Certaines fourmis construisent de petits enclos de boue ou de pulpe mâchée, où elles transportent les précieux pucerons en cas de danger.
Une fourmi d’Amérique du Nord garde des œufs de pucerons dans son nid, leur accordant autant d’attention qu’à ses propres œufs. Au printemps, ils éclosent et les fourmis emportent les bébés pucerons «brouter» sur les racines des jeunes pousses.
Plus tard, lorsque les fermiers ont semé le maïs, les fourmis les transportent sur les racines de cette céréale, et, lorsque la sève d’une racine est épuisée, elles les portent plus loin. Bien que la rigueur d’une telle association varie, les pucerons profitent de l’attention des fourmis et celles-ci obtiennent le miellat nourrissant et sucré.
Les fourmilières n’abritent-elles que des fourmis?
sculpture aluminium coulé dans une fourmilière
Plus de 3 000 espèces d’insectes vivent dans les fourmilières, et plus d’un tiers sont des coléoptères.
Un de ces derniers sécrète une substance recherchée par les fourmis qui, pour l’obtenir, saisissent le coléoptère de leurs pattes antérieures. Souvent celui-ci quémande, remuant les pattes pour attirer l’attention et, après avoir laissé la fourmi le lécher, avance la tête et ouvre la bouche.
A ce moment, la fourmi régurgite une petite goutte de nourriture.
Le lycène, par exemple dépend de la fourmi
En Europe, l’existence même d’un petit papillon bleu (lycène) dépend d’une fourmi, car celle-ci emporte la chenille dans son nid.
Bien qu’elle mange certaines des larves de la fourmi, la présence de la chenille est plutôt positive puisqu’elle sécrète un liquide sucré lorsqu’une fourmi la caresse de ses antennes et de ses pattes.
Les chenilles de certaines espèces très proches en font autant, mais ne vivent pas réellement dans les fourmilières.
Propriétaire et Technicien Expert de la compagnie A Bas Prix Extermination, Membre de l’Association Québécoise Gestion Parasitaire (AQGP), de l’Association Canadienne Gestion Parasitaire (ACGP) ainsi que de la National Pest Management Association (NPMA). Notre mission est d’offrir un travail de qualité tout en donnant les meilleures recommandations du marché.